Aujourd’hui, en France, l’inhumation est le mode de sépulture le plus courant. C’est celui qui doit être retenu quand la personne défunte ne s’est pas prononcée pour la crémation.

Inhumer (du latin humus, terre) signifie mettre en terre le corps du défunt.

Où inhumer ?

Si vous vous orientez vers une inhumation : soit vous disposez d’une sépulture de famille qui peut accueillir le cercueil du défunt, avec l’accord des ayants droit ; soit vous devez faire l’achat d’une concession.

Acquérir une concession dans un cimetière Strasbourgeois

L’acquisition d’une concession à Strasbourg peut être faite par un ou plusieurs membres de la famille résidant à Strasbourg. Elle peut aussi être effectuée « au nom et pour le compte du défunt », si la personne décédée résidait à Strasbourg. Le coût des concessions varie selon la durée (10, 30, 50 ans, perpétuelle)

Inhumer en pleine terre ou en caveau

Selon l’emplacement du cimetière et son règlement intérieur, vous avez ensuite le choix entre fonder une sépulture de famille « en pleine terre » et faire construire un caveau.

En pleine terre, le cercueil est en contact direct avec la terre et le nombre de places est déterminé par la profondeur du creusement : 50 centimètres par cercueil, auxquels il faut ajouter un mètre sanitaire.

Un caveau est plus onéreux, puisqu’il s’agit de construire en sous-sol une pièce maçonnée dans laquelle les cercueils seront superposés. Dès l’achat, il faut donc nous indiquer le nombre de places que vous souhaitez. Le plus souvent, les caveaux offrent entre 1 et 6 places.

Le jour de l’inhumation

Les personnes conviées aux obsèques peuvent entrer dans l’enceinte du cimetière avec leur véhicule. Selon l’emplacement de la sépulture, le convoi à l’intérieur du cimetière se fait soit à pied, soit en voiture.

A proximité de la sépulture, le maître de cérémonie aménage un temps de recueillement : le cercueil est présenté sur tréteaux dans l’allée. Le maître de cérémonie invite les personnes qui le souhaitent à prendre la parole. Il peut lui-même lire un texte qu’on lui confie. Celles et ceux qui en ressentent la nécessité peuvent s’approcher du cercueil et poser simplement la main dessus en signe d’adieu.

Une fois le cercueil inhumé, le maître de cérémonie dirige les personnes vers la sépulture et chacun peut déposer quelques pétales de rose, une fleur ou un peu de terre.

Selon le nombre de personnes présentes et l’importance accordée, ce moment est préparé au préalable avec les proches du défunt. Un aménagement végétal et floral de la sépulture est également envisageable : jardinière avec fleurs champêtres, branchages, lit de pétales de roses ou de feuilles séchées, selon la saison.

Présence religieuse à l’inhumation

Pour les obsèques juives ou musulmanes, le rabbin ou l’imam se déplace au cimetière. Quand il s’agit d’un rite orthodoxe, le pope accompagne en général la famille jusqu’au cimetière après la cérémonie à l’église. Si une cérémonie religieuse a lieu dans une église catholique ou un temple protestant, le prêtre ou le pasteur se déplace au cimetière.

Si vous ne prévoyez pas de passage par un lieu de culte et si les personnes conviées se rendent directement au cimetière, il nous semble d’autant plus important de préparer avec vous le temps de recueillement qui précède l’inhumation.